Extermination Rongeurs

Vivant en milieu urbain, la souris commune est reconnaissable à ses grandes oreilles et à son pelage brun clair ou gris foncé avec un ventre plus pâle. La souris sylvestre est brune ou grise et a le ventre et les pattes blanches. Elle est facilement reconnaissable par sa queue dont la face inférieure est blanche. À l'automne, la souris sylvestre envahit parfois les bâtiments qui sont situés près d'un champ ou d'un boisé.

Les rats sont plus gros que les souris et peuvent peser jusqu'à 0,5 kg (1 lb). Le rat surmulot et le rat noir se ressemblent, mais ils n'ont pas les mêmes comportements. Le rat surmulot construit des réseaux élaborés de galeries et de terriers au niveau du sol et préfère les endroits humides comme les vides sanitaires et le périmètre des immeubles. Le rat noir est un grimpeur agile qui préfère vivre dans les arbres, les arbustes grimpants et la végétation dense. Il infeste les greniers, les charpentes ou les toits ainsi que les étages supérieurs des immeubles.

Le choix de la méthode de lutte dépend de l'espèce de rongeurs qui posent problème. Par exemple, les pièges conçus pour les rats ne conviennent pas à la capture des souris.

Les rats et les souris transmettent des maladies et peuvent causer des dommages aux bâtiments. La souris sylvestre est le principal vecteur des hantavirus, qui sont mortels.

Lorsque vous entendez la nuit des bruits dans les murs qui ressemblent à des trottinements ou à des grattements ou lorsque vous trouvez des objets rongés et mordillés ou des emballages d'aliments endommagés, il est possible qu'une infestation de rats ou de souris en soit la cause. La présence d'excréments et d'urine, de terriers ou de trous dans les fondations ou à proximité, ainsi que d'empreintes sur les surfaces poussiéreuses sont aussi des signes d'infestation.

Les rats et les souris se multiplient rapidement. Même s'ils ne font que passer, attaquez-vous sans tarder au problème afin d'éviter une infestation grave.

Les chauves-souris sont des créatures nocturnes volantes à peine plus grosses qu'une souris. Elles peuvent vivre jusqu'à dix ans. L'envergure des ailes des deux espèces les plus répandues au Canada (la petite chauve-souris brune et la grande chauve-souris brune) varie entre 20 et 30 cm (de 8 à 14 pouces), bien qu'il y en ait de plus grandes.

À elle seule, une chauve-souris brune peut facilement capturer 600 moustiques en une heure, d'où sa très grande utilité. En une nuit, une colonie de 500 chauves-souris peut dévorer un million d'insectes.

Toutefois, les chauves-souris sont aussi des organismes nuisibles lorsqu'elles envahissent des bâtiments et des maisons : leur présence, les parasites qu'elles transportent et l'odeur qui se dégage de leurs excréments et de leur urine risquent de causer des problèmes.

Comme les chauves-souris montrent les dents et poussent de grands cris, beaucoup de gens croient qu'elles sont méchantes. En réalité, les chauves-souris ne font que tenter d'éviter une attaque possible de l'un de ses prédateurs, notamment les éperviers, les faucons, les hiboux, les chats, les serpents et les humains.

La présence de chauves-souris est généralement détectable par la présence de leurs excréments ou par les bruits qu'elles produisent. Il est facile de confondre leurs déjections humides et nauséabondes avec celles des souris ou des oiseaux. Fines et friables, les déjections des chauves-souris contiennent des résidus brillants qui peuvent ressembler à des parties d'insectes non digérées, tandis que les excréments des souris sont fermes et ne s'effritent pas facilement. Contrairement aux fientes des oiseaux, les déjections des chauves-souris ne sont pas teintées de blanc.

• Afin d'économiser leur énergie, les chauves-souris ont la faculté de sombrer dans un état de dormance qui donne l'impression qu'elles sont malades, endormies ou mortes.
  
• Il arrive que l'on voie, le soir, des chauves-souris en train de tourner autour des lampadaires parce que la lumière y attire les insectes.
• En hiver, lorsque les conditions sont favorables, c'est-à-dire un taux d'humidité élevé et des températures au-dessus du point de congélation, les chauves-souris vont parfois hiverner à l'intérieur des bâtiments.

Pour savoir si des chauves-souris nichent dans un bâtiment, inspectez chaque façade avant la tombée de la nuit lorsqu'elles quittent leur aire de repos, ou à l'aube, lorsqu'elles reviennent. Une surveillance d'une heure devrait suffire pour trouver les points d'entrée et de sortie.

Comme les chauves-souris sont des créatures nocturnes (actives la nuit), elles ne quitteront pas leur aire de repos si elles sont exposées à une lumière vive. C'est pourquoi on prendra soin, au moment d'inspecter l'extérieur d'un bâtiment, de couvrir la tête d'une lampe de poche de plusieurs couches de papier cellophane rouge retenues par un élastique pour atténuer l'éclairage.

Le raton laveur est un omnivore de poids: un gros mâle peut peser jusqu’à 28 kg. Ce mammifère s’adapte bien aux zones urbaines, car il mange de tout: vers, araignées, grenouilles, œufs, fruits, noix, maïs... Il pige volontiers dans les poubelles pour dénicher ses repas.

Le raton laveur se retire dans son gîte pour l’hiver vers la mi-novembre. Le mâle en ressort à la fin janvier et la femelle, à la mi-mars. À l’occasion, il utilise des terriers sous les balcons, les cabanons, etc. Et comme il est bon grimpeur, il reluque aussi les arbres creux et les toitures. Les ratons qui naissent au printemps passent les trois saisons suivantes avec leur mère.

• Le raton laveur dévaste les poubelles.
• Il rôde autour des maisons et peut être agressif si on se dresse sur son chemin.
• Comme la mouffette, il endommage la pelouse pour trouver des vers blancs.
• Le raton laveur peut s’introduire dans les greniers, abîmer l’isolation et souiller les lieux.
• Il peut être porteur du virus de la rage. Gardez vos distances si l’animal semble trop peu farouche. Restez hors de sa portée et idéalement identifier un endroit où vous pourrez retraiter en cas de danger…

 La moufette a un pelage noir avec une rayure blanche le long du dos.

 Elle peut mesurer jusqu’à 45 centimètres sans la queue

La mouffette mange de tout: insectes, vers, œufs, fruits, noix… Les poubelles lui donnent vite de quoi se nourrir.

Côté gîte, la mouffette utilise un terrier (parfois sous les balcons, les terrasses) pour élever ses petits en été et pour la semi-hibernation en hiver. Comme elle n’est pas une bonne grimpeuse, on n’a donc pas à craindre sa présence dans les installations en hauteur.

• La mouffette dévaste les poubelles.
• Lorsqu’elle se sent menacée, la «bête puante» lève la queue et projette un liquide nauséabond vers son adversaire, jusqu’à une distance de 6m!
• Comme le raton laveur, la mouffette endommage la pelouse pour attraper des vers blancs; elle y fait des trous coniques d’un diamètre de 7 à 10cm.
• La mouffette peut être porteuse du virus de la rage. Éloignez-vous donc sans tarder si vous en voyez une qui montre un comportement téméraire, comme s’aventurer hors de son gîte en plein jour.

 Il arbore parfois aussi un pelage noir. Dans les deux cas, il s’agit d’une seule et même espèce: Scurius carolinensis.

Présent dans la partie sud-ouest du Québec, l’écureuil gris habite les forêts de feuillus et les espaces verts des villes. Son cousin, l’écureuil roux, est plus menu et préfère les forêts de conifères plus au nord et à l’est.

En été, l’écureuil construit souvent un nid de feuilles et de brindilles haut dans les arbres. En automne, il cache de la nourriture en prévision de l’hiver, puisqu’il n’hiberne pas. Son régime se compose d’un peu de tout: graines, noix, samares, bulbes, fleurs, fruits, insectes, œufs, etc. Pour passer l’hiver, il emménage dans un endroit mieux protégé des intempéries, le plus souvent au creux d’un tronc.

• S’introduire dans les greniers et les cabanons, pour y nicher.
• Ronger les fils électriques, ce qui peut représenter un risque d’incendie.
• S’emparer de la nourriture pour oiseaux et détruire leurs mangeoires.
• Fouiller dans les poubelles.
• Déterrer et manger graines, bulbes, fleurs et fruits du jardin.
• Ronger l’écorce de divers arbustes et grignoter leurs bourgeons.