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Au Canada, les araignées que l'on trouve couramment dans les habitations sont les araignées domestiques, les araignées-loups, les araignées de cave, les dolomèdes et, plus rarement, les veuves noires. On remarque habituellement leur présence dans le coin des pièces, les placards, les boîtes, les crevasses sombres, les sous-sols, les garages et les jardins.
Le corps des araignées n'est pas segmenté; il est composé de deux parties principales, la tête et l'abdomen, ainsi que de quatre paires de pattes locomotrices. Les araignées possèdent également une glande qui produit de la soie qu'elles utilisent pour fabriquer des nids, des toiles qui servent à capturer leurs proies ou des cocons qui protègent leurs œufs.
La plupart des araignées se nourrissent d'insectes, nuisibles pour la plupart. Elles immobilisent leurs proies, qui ont été piégées dans leur toile, en les enveloppant de fils de soie et en leur injectant un venin qui les paralyse. Ensuite, elles leur injectent un fluide qui liquéfie leurs tissus, puis elles aspirent le contenu nutritif ainsi prédigéré. Les araignées ne tissent pas toutes des toiles et plusieurs espèces utilisent des stratégies différentes pour capturer leur nourriture.
La fourmi charpentière rouge et la fourmi noire gâte-bois comptent parmi les espèces de fourmis charpentières les plus communes au Canada. Le corps de la fourmi charpentière rouge est noirâtre avec un thorax aux teintes de rouge ou de brun. La fourmi noire gâte-bois est, quant à elle, uniformément noire avec des teintes de brun.
La fourmi charpentière mesure entre 6 et 25 mm de longueur (0,24 à 1 pouce). Son corps est divisé en trois parties, dont l'une s'étrangle en une taille très fine. Ses antennes sont arquées et segmentées. Les adultes mâles et femelles sont ailés au moment de l'accouplement.
Les fourmis charpentières sont bien connues pour causer des dommages aux structures en bois. Leur présence dans les maisons est également gênante lorsqu'elles y cherchent de la nourriture. Les fourmis charpentières se nourrissent à la fois de matières végétales et animales. Les insectes et autres petits invertébrés, de même que le miellat produit par les pucerons et d'autres insectes constituent leurs principales sources de nourriture. La présence d'aliments protéinés et sucrés à l'intérieur et autour des maisons attire également les ouvrières en quête de nourriture.
Les guêpes connues sous les noms de « guêpes jaunes » et de « frelons » sont des organismes indésirables de taille moyenne qui mesurent entre 10 et 25 mm (0,39 à 1 pouce). Elles sont facilement reconnaissables aux bandes noires et jaunes, parfois blanches, qui ornent leur abdomen. Il existe aussi plusieurs autres espèces de guêpes tout à fait inoffensives qui leur ressemblent, dont on pense à tort qu'elles sont nuisibles.
Les guêpes peuvent injecter un venin dans la peau de leur victime au moyen d'un aiguillon creux situé à l'extrémité de l'abdomen; ces piqûres peuvent être passablement douloureuses.
Les espèces de guêpes sociales, c'est-à-dire qui vivent en colonies, sont les plus communes et aussi les plus dangereuses en raison de leur comportement. La guêpe germanique est considérée comme la plus agressive d'entre elles. Bon nombre de ces espèces cherchent leur nourriture dans les poubelles.
Les guêpes sociales construisent des nids en papier de formes et de tailles variées. Certains nids sont assez visibles tandis que d'autres sont dissimulés. Selon les espèces, le nid de papier peut être entièrement couvert avec une ouverture à la base ou complètement exposé.
Les guêpes sociales sont répandues dans les zones urbaines et rurales partout en Amérique du Nord et dans de nombreuses villes canadiennes; il s'agit de l'insecte piqueur le plus menaçant.
Les rassemblements publics à l'extérieur attirent particulièrement les guêpes, qui affectionnent les aliments sucrés et, en début de saison, les aliments riches en protéines. Les personnes et les animaux qui dérangent les guêpes en quête de nourriture ou qui s'approchent par inadvertance trop près d'un nid peuvent se faire piquer en déclenchant une réaction défensive chez les ouvrières chargées de garder le nid. Parfois, les guêpes semblent attaquer sans même avoir été provoquées.
Chaque année, plusieurs milliers de personnes sont victimes des piqûres infligées par ces insectes venimeux. Dans de rares cas, des réactions allergiques graves au venin ont entraîné la mort. Consultez sans tarder votre médecin si vous réagissez à une piqûre de guêpe, notamment en présence d'une enflure anormale, de démangeaisons, d'étourdissements ou d'essoufflement.
Contrairement aux abeilles, les guêpes peuvent piquer plus d'une fois. Elles endommagent également les fruits mûrs lorsqu'elles se nourrissent de leur chair.
Les guêpes sont utiles à maints égards. Les ouvrières capturent des insectes nuisibles, comme des mouches et des chenilles, et les rapportent au nid pour nourrir les larves en développement. Elles assurent la pollinisation des plantes lorsqu'elles butinent les fleurs en quête de nectar et elles constituent une source de nourriture pour les petits mammifères, les oiseaux et les araignées.
La coccinelle asiatique (Harmonia axyridis Pallas) se reconnaît à ses deux taches blanches près de la tête et, derrière celle-ci, à sa marque en forme de «M». Le reste de son allure change: cet insecte peut être jaune, orange, rouge ou noir, n’arborer aucun point ou en compter jusqu’à 20! La coccinelle asiatique se révèle plus grosse (5 à 8mm), plus vorace et plus féconde que les variétés indigènes du Québec.
Les coccinelles asiatiques ont été massivement introduites aux États-Unis dans les années 80 pour protéger certains vergers contre les insectes ravageurs, particulièrement les pucerons. Elles sont ensuite montées vers le nord, jusqu’au Canada. On trouve désormais des coccinelles asiatiques sur les deux rives du Saint-Laurent, jusqu’en Abitibi et au Lac-Saint-Jean.
En été, la coccinelle asiatique se nourrit activement de pucerons sur les plantes. C’est en automne quelle peut devenir une nuisance lorsqu’elle envahit par milliers les maisons et certains édifices commerciaux. La coccinelle asiatique est un insecte grégaire qui normalement cherche à passer la période froide bien au sec, en groupes. Dès les toutes premières gelées de septembre, des centaines de coccinelles asiatiques se dirigent jour après jour vers les surfaces les plus lumineuses, réfléchissantes et chaudes des maisons. Elles sont à la recherche d’endroits secs, leurs endroits préférés sont les murs blancs ou pâles. Elles sont guidées par les infrarouges émis des bâtiments.
En quelques jours, les coccinelles peuvent recouvrir entièrement les murs sud et ouest d’une habitation. Dès ce moment, elles s’infiltrent dans les moindres ouvertures : par les avant-toits, les contours de fenêtres, les conduits d’aération, etc.
Une fois dissimulée à l’intérieur, la coccinelle ne cause aucun dommage matériel. Elle ne mange aucune plante, n’y pond pas d’œufs et elle ne s’y reproduit pas. La coccinelle asiatique, ne transmet aucun pathogène et ne s’attaque pas à notre nourriture.
Loin d’être un danger, il arrive que la coccinelle asiatique morde la peau des gens qui la manipule mais rien de bien sérieux. La coccinelle dépose des taches et des phéromones sur les surfaces extérieures. Ces traces qui s’accumulent, année après année incitent les autres coccinelles à revenir au même endroit.
La coccinelle produit aussi des salissures sur les vitres, les cadres de fenêtre et le parement extérieur. Ces excréments ont aussi une odeur de rancis et un contact avec les yeux est à éviter. Des cas d’allergie sont possibles.
Les punaises de lit sont des insectes de petite taille, sans ailes, qui se nourrissent du sang des êtres humains et des animaux pendant leur sommeil. Logées dans les articles qu'elles infestent, elles peuvent être transportées sans peine d'une pièce à l'autre. Les punaises de lit ne peuvent pas grimper facilement sur le métal ou sur les surfaces polies et encore moins voler ou sauter.
Elles peuvent mesurer jusqu'à 10 mm (0,40 po). Leur corps de forme ovale est large et plat et se termine par une petite tête élargie. De brunâtre, elles prennent une teinte rouge sang foncée une fois nourries. De même forme que l'adulte, mais de plus petite taille (1,5 mm [0,06 po] de long), les jeunes punaises de lit sont plus pâles. Elles prennent elles aussi une teinte plus foncée après s'être nourries.
Les œufs des punaises de lit sont blancs, mesurent 1 mm de long et sont presque impossibles à voir sur la plupart des surfaces. La femelle pond environ 200 œufs au cours de sa vie, à un rythme de 2 à 4 œufs par jour, qu'elle dépose dans les crevasses et les fissures, derrière les boiseries ou tout autre emplacement bien dissimulé. Les œufs prennent entre 6 et 17 jours pour éclore.
Les punaises de lit se nourrissent généralement la nuit; elles sont attirées par le dioxyde de carbone produit par les êtres humains et les animaux de compagnie. Leurs piqûres peuvent ne pas être décelées immédiatement puisqu'elles se nourrissent lorsque leur victime est endormie.
Elles privilégient les endroits où elles peuvent se dissimuler facilement et se nourrir régulièrement, comme les chambres à coucher. Leur corps plat leur permet de se cacher dans des espaces très restreints, notamment sous le papier peint, derrière les cadres, dans les prises de courant, à l'intérieur des sommiers, dans les couvre-matelas et dans les tables de chevet.
Les punaises de lit nouvellement écloses se nourrissent dès qu'elles ont accès à de la nourriture. Elles peuvent survivre pendant plusieurs semaines, voire jusqu'à 18 mois, sans se nourrir; les spécimens plus matures peuvent survivre encore plus longtemps.
Les punaises de lit adultes vivent environ dix mois et parfois un an ou plus dans un environnement propice à leur reproduction (à des températures variant entre 21 et 28 °C).
Les punaises de lit ne sont pas censées répandre des maladies, et leurs morsures ne demandent habituellement aucun traitement médical.
Les piqûres de punaises de lit peuvent mettre jusqu'à 14 jours avant de devenir visibles. Elles se situent le plus souvent au niveau du visage, du cou, des bras, des jambes et de la poitrine, mais elles peuvent être infligées dans toutes les régions du corps.
L'intensité des réactions aux piqûres de punaises de lit varie généralement de nulle à faible, mais dans certains cas, plus rares, elles peuvent provoquer une réaction allergique grave. Pour éviter l'infection, il ne faut pas gratter les piqûres et garder les plaies bien propres. L'utilisation d'une crème ou d'une lotion antiseptique ainsi que d'un antihistaminique peut s'avérer utile. Adressez-vous à votre médecin si vous désirez d'autres conseils.
Certaines personnes vivant dans des foyers infestés ont signalé des effets sur la santé mentale, comme de l’anxiété et de l’insomnie. Si vous éprouvez ces symptômes, parlez-en à votre professionnel de la santé. exterminateur punaises de lit extermination punaise
En dépit de leur aspect redoutable et de leur mauvaise réputation, les perce-oreilles (ou forficules) sont inoffensifs pour les humains. En fait, ils sont souvent bénéfiques, car ils se nourrissent de matière en décomposition et de larves d'insectes, d'œufs de limaces, de pucerons et d'autres ravageurs des jardins.
Les perce-oreilles adultes mesurent environ 1,5 à 2 cm de longueur (0,59 à 0,79 pouce) et leurs antennes sont environ deux fois moins longues. Les perce-oreilles ont un corps allongé et aplati qui est recouvert d'une carapace dure et luisante aux teintes de brun et de rouge. On reconnaît les perce-oreilles à leurs cerques, qui ressemblent à deux pinces fixées à l'extrémité de leur abdomen. Le mâle possède deux gros cerques recourbés, tandis que ceux de la femelle sont plus petits et presque droits. Ces appendices jouent un rôle dans la parade nuptiale et l'accouplement et servent de moyen de défense contre les agresseurs.
Bien qu'ils se nourrissent surtout de matière organique en décomposition, les perce-oreilles agrémentent leur menu de pousses tendres, de feuilles et de fleurs de plantes florales et de légumes, mais aussi, en tant que carnivores, de larves d'insectes, d'œufs de limaces, de pucerons et d'autres ravageurs des jardins. Ils sont même cannibales à l'occasion.
Durant la journée, les perce-oreilles se réfugient dans des endroits frais, sombres et humides, notamment sous les pierres, parmi les déchets de jardin, dans les pieds tubulaires des meubles de jardin, dans les clôtures en bois ainsi que dans les portes en aluminium creuses et autres fissures et crevasses. À la tombée du jour, ils quittent leur cachette pour se nourrir. Les perce-oreilles rampent sur le sol ou escaladent les maisons, les clôtures et les arbres. Ils commencent à s'aventurer dans les habitations à partir du mois de juin ou de juillet. Bien que leur présence à l'intérieur des maisons soit accidentelle, découvrir un perce-oreille dans les aliments, les vêtements et, parfois, entre les draps d'un lit n'est jamais agréable.
Même s'ils sont inoffensifs pour les humains, le lépisme argenté et la thermobie sont considérés comme des organismes nuisibles en raison de leur apparence.
Ces insectes plats et sans ailes portent deux antennes longues et minces sur la tête. Ils possèdent trois longs filaments poilus à l'extrémité de leur corps qui en forme de carotte; ils sont parfois appelés machilides. Ils mesurent un peu plus de 1 cm (0,39 pouce) à maturité. Les petits sont des versions miniatures des adultes. Les œufs sont blanchâtres et ovales et mesurent environ 0,8 mm (0,03 pouce) de longueur.
Le lépisme argenté,aussi appelé poisson d'argent, est couvert d'écailles argentées qui donnent à son corps des reflets métalliques. La thermobie ressemble au lépisme argenté, mais son corps ne brille pas. Elle est grise ou brune avec des bandes formées d'écailles foncées; elle est généralement tachetée de plusieurs marques sombres marbrées de taches plus claires.
Le lépisme argenté et la thermobie sont des détritivores; ils se nourrissent de miettes, d'insectes morts, d'amidon, d'adhésif, de colle pour papier peint et de produits en papier. Ils peuvent également tacher les tissus, le papier, les livres et le papier peint. Les dommages qu'ils causent sont parfois considérables, lorsque les infestations sont importantes et de longue durée.
Comme les populations de lépismes argentés et de thermobies croissent lentement, une infestation importante signifie habituellement qu'elles sont sur les lieux depuis longtemps.
Le lépisme argenté et la thermobie sont actifs la nuit. On les observe fréquemment dans les greniers, les sous-sols, les salles de bain, les espaces vides dans les murs, les fissures et les crevasses ainsi que sous les planchers. Habituellement, ces insectes sont introduits dans la maison en voyageant sur des aliments, des meubles, de vieux livres, des papiers et de vieux vêtements amidonnés.
Les lépismes argentés vivent à peu près partout dans la maison, mais le plus souvent dans des endroits humides et frais, surtout où l'humidité relative se situe entre 75 et 95 %. Par exemple, ils se tiennent près des éviers, des baignoires et d'autres installations sanitaires, à la recherchent d'humidité; lorsqu'ils y tombent, ils ne peuvent en ressortir. Ils sont parfois attirés par les nouveaux bâtiments dont les murs sont encore humides en raison du plâtre fraîchement posé et du bois encore vert. Les lépismes argentés sont plus actifs la nuit. Ils bougent très rapidement en imitant le mouvement d'un poisson qui nage.
Contrairement aux lépismes argentés qui peuvent être observés partout dans la maison, les thermobies préfèrent les endroits très chauds et humides, surtout dans les greniers et près des appareils de chauffage, des cuisinières et des chauffe-eau.
Le lépisme argenté et la thermobie suivent les tuyaux, du sous-sol jusqu'aux pièces du premier étage, et vivent dans les bibliothèques, autour des tablettes des placards ainsi que derrière les plinthes et le cadre des portes et fenêtres. Ils sont résistants et peuvent vivre plusieurs mois sans se nourrir.
Les coquerelles (aussi appelées blattes et cafards) sont des insectes nuisibles depuis environ quatre millions d'années. Il en existe plus de 3 500 espèces dans le monde.
La blatte germanique est l'une des espèces de coquerelles les plus fréquemment rencontrées dans les maisons du monde entier. Elle a cependant une nette préférence pour les restaurants, les établissements de transformation des aliments, les chambres d'hôtel et les résidences de soins de longue durée. Bien qu'elles ne soient pas très tolérantes au froid, on a observé la présence de blattes germaniques jusque dans le Grand Nord, dans des bâtiments construits au Nunavut. Elle mesure entre 1,3 et 1,6 cm (0,51 à 0,52 pouce), sa couleur varie de havane à brun pâle, et son corps présente deux lignes foncées parallèles, lesquelles partent de la tête et se terminent à la marge des ailes. Les coquerelles sont ailées, mais elles sont incapables de voler.
Les coquerelles causent rarement des dommages aux structures. Elles peuvent toutefois contaminer les aliments et transmettre des maladies en marchant et en laissant des excréments sur les aliments ou dans les aires de préparation des aliments après avoir circulé dans des ordures ou des égouts. Les personnes atteintes d'asthme peuvent avoir des réactions indésirables au contact des débris et des excréments de coquerelles.
Les coquerelles vivent là où elles ont accès à de la nourriture, à de l'eau et à un abri. Elles sont attirées par les bâtiments en raison des conditions chaudes et humides qu'offrent cuisines, salles de bain, sous-sols et tuyauteries. Leur présence n'est pas nécessairement un signe de malpropreté.
Les coquerelles et les coques qui contiennent leurs œufs peuvent se retrouver dans votre maison en voyageant sur différents objets, comme de vieux meubles, des denrées alimentaires, des bouteilles vides ayant contenu de la bière et des boissons gazeuses et des boîtes d'expédition. Une fois à l'intérieur d'un bâtiment, les coquerelles s'y déplacent facilement. Étant surtout actives la nuit, elles peuvent passer inaperçues pendant un certain temps. Les coquerelles sont attirées par les aliments riches en amidon, sucre et protéines, mais lorsqu'elles sont affamées, elles se nourrissent de tout ce qu'elles peuvent trouver à manger.
Les scolopendres, les mille-pattes et les cloportes sont des arthropodes et non des insectes, même s'ils vivent dans les mêmes conditions. Bien que peu attrayants et souvent considérés comme des organismes nuisibles, surtout lorsqu'ils s'aventurent dans les habitations, ils sont inoffensifs.
Les cloportes mesurent moins de 2 cm de longueur (0,79 pouce) et leur couleur varie du gris foncé au gris ardoise. Ils ressemblent à de minuscules tatous. Les cloportes appartiennent à la même classe que les homards et les crevettes. Ces minuscules crustacés terrestres ont besoin d'humidité pour survivre et vivent sous les pierres ou les débris, où ils se nourrissent de matière organique en décomposition. En général, les cloportes meurent rapidement à l'intérieur des maisons, où le taux d'humidité est trop faible.
Comme les vers, le corps des mille-pattes et des scolopendres comporte de nombreux segments et de multiples pattes. Cela dit, chez les scolopendres, le corps est aplati, et chaque segment porte une seule paire de pattes, alors que chez les mille-pattes, le corps est arrondi et chaque segment est pourvu de deux paires de pattes. Les pattes de la scolopendre sont nettement plus longues que celles du mille-pattes, ce qui lui permet de se déplacer beaucoup plus rapidement. Lorsqu'ils sont dérangés, les mille-pattes se replient sur eux-mêmes, alors que les scolopendres se précipitent vers la cachette la plus proche.
Les scolopendres constituent un moyen efficace pour lutter contre les autres insectes nuisibles qui infestent les maisons. Elles se nourrissent entre autres d'araignées, de punaises de lit, de blattes, de lépismes argentés, d'anthrènes des tapis et de fourmis. Les mille-pattes, en revanche, ne survivent pas à l'intérieur des maisons, car l'air y est trop sec.
Comme toutes les scolopendres, les scutigères possèdent des glandes à venin situées sous leurs mâchoires, mais leurs piqûres demeurent superficielles, car leurs dards ne percent pas la peau des humains. Dans le pire des cas, l'effet produit est comparable à celui d'une piqûre d'abeille, et les symptômes disparaissent habituellement en quelques heures. La piqûre de la scutigère est également sans danger pour les animaux de compagnie comme les chats et les chiens.
Les cloportes peuvent infester les endroits humides des maisons. Ils sont cependant inoffensifs, car ils ne mordent pas, ne piquent pas et ne transmettent aucune maladie. De plus, ils ne sont pas attirés par les aliments, les vêtements ou le bois.
Les cloportes et les mille-pattes participent à la dégradation de la matière organique et remettent en circulation les éléments nutritifs qui sont ensuite assimilés par la végétation. Les scolopendres se nourrissent d'insectes nuisibles. Ces organismes sont donc utiles et devraient être tolérés autant que possible.
La présence soutenue de cloportes ou de mille-pattes à l'intérieur des habitations peut révéler un grave problème d'humidité ou l'existence d'une source de nourriture, comme du bois pourri.
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